Le 13ème régiment de dragons parachutistes est une formation interarmes des Forces Spéciales Terre, spécialisée dans la recherche du renseignement par des moyens humains, sur n’importe quel théâtre d'opération, en temps de paix, de crise ou de guerre.
Système complet de renseignement, il assure la recherche, le traitement et la diffusion du renseignement. En temps de paix, il contribue à satisfaire les besoins en renseignement d’intérêt militaire ; en temps de crise ou de guerre, à la décision d’engagement des forces, puis à la conduite de la manœuvre aux échelons les plus élevés du commandement.
Son emploi relève directement du chef d’état-major des armées (CEMA) et, par délégation, du directeur du renseignement militaire (DRM) et/ou du commandement des opérations spéciales (COS).
Il appartient à la Brigade des Forces Spéciales Terre depuis le 1er juillet 2002 (date de création de la BFST). aux cotés du 1er Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (1er RPIMa) et du Détachement ALAT des opérations spéciales (DAOS).
L'intégration du 13ème RDP aux Forces Spéciales, se justifie par la proximité de son mode d'engagement et de ses méthodes d'entraînement avec ceux du 1er RPIMa. Ces deux unités interviennent désormais de concert, comme c'est le cas actuellement en Afghanistan ou, à l'été 2003, à Bunia
Basé à Dieuze (57260) depuis 1963, le régiment est maintenant bien intégré dans cette région du Saulnois, en Lorraine.
Le 13ème RDP est composé comme suit:
1er Escadron: Instruction Spécialisée.
2ème Escadron: Escadron de Recherche, nageurs-palmeurs.
3ème Escadron: Escadron de Recherche, spécialité Montagne et grand froid.
4ème Escadron: Escadron de Recherche, mobilité, véhicule PATSAS
5ème Escadron: Escadron de Recherche, SOGH et SOTGH
6ème Escadron: Transmissions.
7ème Escadron: U.R.R.P. (Unité de Réserve de Régiment Professionalisé).
E.C.L.: Escadron de Commandement et de Logistique.
E.A.S.: Escadron Administratif et de Soutien.
Le 13ème RDP est doté de matériels de transmissions de dernière génération et de moyens informatiques de traitement du renseignement performants. Une de ses caractéristiques est l'expérimentation permanente des matériels (transmissions, armement, habillement, alimentation) dans le but d'alléger les charges, d'améliorer les performances et d'apporter un plus grand confort dans l'accomplissement des missions.
L'Armée de Terre a délivré au 13e RDP le statut de régiment école, avec le pouvoir de décerner des diplômes de qualification en recherche humaine.
Quel que soit le vecteur d’infiltration, les équipes sont en totale autonomie sur le lieu de leur mission durant plusieurs semaines. Cela implique l’emport de tout ce qui leur sera utile. En zone désertique, le poids des sacs peut atteindre près de 80kg (limite physiologique). Piles pour les moyens de transmissions (d’autant plus lourdes que la période d’autonomie sera longue), capteurs techniques, armement, munitions, mais aussi une grande quantité d’eau sont nécessaires. « Le besoin en renseignement de nos chefs ne se limite pas aux théâtres d’opérations où les forces armées françaises sont présentes » souligne le colonel Liot de Nortbecourt, l’actuel chef de corps du 13e RDP. Le 13 apporte sa contribution dans certains pays suivis dans le cadre de la veille permanente. Le renseignement recueilli peut aider à éclairer la politique étrangère de la France. Ces missions très spéciales sont soumises à un très haut niveau de classification secret défense. On les appelle les OPR, Opérations Particulières de Renseignement.
Mais à Dieuze, secret ne signifie pas pour autant clandestinité. Les dragons du 13 agissent comme une troupe conventionnelle, leur seule couverture étant leur invisibilité. « La clandestinité, c’est un mode opératoire de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), on ne mélange pas les genres » ajoute le colonel.
Si les équipes du 13, s’autorisent parfois la ruse, c’est dans le cadre de missions de renseignement dites « semi-couvertes », il s’agit de recueillir des informations au sein de la population en se présentant comme des soldats français. Ils laissent leurs équipements spéciaux et revêtent l’uniforme et les insignes de soldats ordinaires. Ces procédés sont généralement utilisés au cours des opérations extérieures connues, comme en Côte-d’Ivoire ou au Kosovo.
Aujourd’hui, 15 équipes sont déployées en permanence sur les cinq continents. Elles sont bien souvent les seules à connaître leur position exacte. Mais au fond de leur trou, du lit des rivières ou flottant à travers les nuages étrangers, elles éclairent la République d’un faisceau d’informations très précieux.
voila désolé pour la longueur!! j'ai trouvé toutes ces infos sur le site de l'amicale des ancien donc merci a eux!!